À propos
Qui sommes-nous ?
La clientèle
Portrait de la clientèle desservie
- Arrondissement de Pointe-aux-Trembles et Ville de Montréal-Est
- Milieu familial présentant des défis
- Difficultés d’organisation et de structure scolaire
- Problématiques vécues telles que le déficit d’attention et l’hyperactivité
- Épuisement des parents au niveau du cheminement scolaire
Lutter contre le décrochage scolaire ou favoriser la persévérance scolaire?
Le phénomène du décrochage scolaire a été étudié de long en large par plusieurs chercheurs ainsi que par les gouvernements fédéral et provincial, étant donné la portée sociale qu’il implique. Entre autres :
- Près de 18,7% des enfants québécois vivent sous le seuil de la pauvreté
- Le taux de décrochage est 2,2 fois plus élevé chez ces enfants que chez les autres
À Pointe-aux-Trembles :
- Environ un jeune sur trois âgé entre 15 et 24 ans décrochent de l’école, la moyenne étant d’un sur quatre pour l’ensemble du Québec
- Un résidant sur cinq (1/5) vit sous le seuil de la pauvreté
Ces quelques statistiques reflètent certains des facteurs de risques au décrochage, par exemple la situation socio-économique familiale et l’environnement social dans lequel le jeune se développe. Bien que le jeune soit au cœur de sa réussite scolaire, plusieurs parents se retrouvent également en difficulté à travers ce processus, recherchant de nouvelles habiletés parentales et un accompagnement soutenu. C’est suffisant pour comprendre les motifs qui poussent l’organisme Je Réussis à favoriser des programmes et activités en lien avec la persévérance scolaire.
L’historique de l’organisme
Depuis qu’il développe un centre communautaire multifonctionnel en lieu et place de l’ancien collège Roussin (1984), le directeur général de la Société Ressources-Loisirs de PAT (SRLPAT) et de la maison des jeunes Carrefour-Jeunesse (CJPI), MauriceH.Vanier recherche un partenariat avec Centraide Montréal. Les parties en viennent à identifier la prévention de décrochage scolaire, selon une formule originale de collaboration mixte « élève à risque – enseignant impliqué – parents stimulants » avec le soutien conjoint de l’école secondaire Daniel-Johnson et de Carrefour-Jeunesse /SRLPAT.
Les services
À Je Réussis :
- Je Réussis Groupe
- Suspension scolaire
À l’école :
- Je Réussis à l’école
- Je Réussis ma francisation
À la maison :
- Accompagnement familial
FAITS SAILLANTS
« Le programme d’aide scolaire » débute donc à l’automne 1987, avec Jacques-Limoges comme responsable, une allocation « expérimentale » de 15 000$ de Centraide et le prêt de service d’un enseignant par la direction de l’école. Chaque mercredi après-midi, à 15h15 une trentaine d’élèves de première secondaire partent de l’école et se rendent à pied avec l’enseignant au centre Roussin. Ils ont signé avec leurs parents un engagement à faire les efforts nécessaires pour améliorer leur performance académique. La première heure est consacrée aux loisirs et sports. La deuxième heure, aux devoirs en français et mathématiques. Jusqu’à 55 jeunes différents vont s’inscrire en 1987-1988 et en 1988-1989, on compte 69 jeunes en première secondaire et 10 en deuxième. Une intervenante vient prêter main-forte au développement : Laurette Ménard. Elle va devenir en1990-1991, la nouvelle coordonnatrice à Carrefour-Jeunesse et au programme d’aide scolaire, jusqu’ en 1999.
1991
82 garçons et filles de Secondaire I et II bénéficient du programme avec la collaboration de deux enseignants.
1992-1994
Le Programme d’aide scolaire adhère à l’initiative fédérale « L’École avant tout » et reçoit d’importantes allocations financières lui permettant de développer un deuxième volet d’intervention avec la collaboration directe de la Commission scolaire Le Royer et le Centre d’emploi du Canada (Anjou). Deux conseillers en orientation scolaire et professionnelle s’ajoutent à l’équipe de Maurice H.Vanier et Laurette Ménard pour un suivi individuel d’une trentaine de décrocheurs potentiels et leurs parents. Un concept prend forme avec eux et se développera par la suite : une coopérative jeunesse d’impression sérigraphique, appelée « Les Accrocs ».
Le contenu pédagogique du volet régulier se transforme, influencé par cet apport professionnel. La cinquantaine de jeunes inscrits au programme se maintient, la formule « ateliers particuliers » se développe, dont celui de la « gestion du temps ». On visite des entreprises du secteur et des mini-conférences sont offertes aux jeunes par des collégiens et universitaires. Les parents ne sont pas en reste avec une série de conférences sur la compétence parentale avec l’apport en 1993 d’une psychothérapeute de renom, spécialisée en thérapie familiale.
1995-1999
Période marquée par des changements importants, dont ceux en 1995, du retrait de l’école secondaire Daniel-Johnson et la fin de l’initiative fédérale au niveau secondaire avec le départ des deux conseillers et la relocalisation de la mini-entreprise avec eux chez « Déclic ». – On se tourne désormais vers les écoles primaires, 6e année : l’école Montmartre, à 7 kilomètres du Centre Roussin, embarque. Durant les années subséquentes, vont adhérer à JE RÉUSSIS (nouvelle appellation), les écoles Marguerite-Bourgeoys, Félix-Leclerc, François-Labernarde et Notre-Dame.- Centraide augmente de 70% sa contribution et la Banque de Montréal verse annuellement 1,500$.- On intensifie le suivi à domicile et le support psychosocial des parents.
Cette période est fertile en initiatives et nouveaux partenariats avec les organismes communautaires et les centres d’éducation aux adultes et jeunes adultes. JE RÉUSSIS va bénéficier de l’apport (stages crédités) de leurs étudiants « significatifs » pour soutenir la motivation des jeunes. L’intervenante-coordonnatrice Laurette Ménard est choisie « Personnalité de la semaine » par le quotidien La Presse en 1998 et la même année, remporte le prix Gilles-Cousineaude Centraide Montréal pour « la qualité exceptionnelle de son travail accompli à l’essor du programme communautaire d’aide aux études JE RÉUSSIS de la Société Ressources-Loisirs de Pointe-aux-Trembles ».
2000-2005
Lucie Morin, psychoéducatrice, succède à Laurette Ménard. et devient directrice adjointe à Maurice H. Vanier, toujours principal dirigeant du programme. Cette période est celle de la consolidation de l’organisme, qui s’incorpore en 2002, intensifie ses partenariats avec les écoles primaires et le Centre des femmes de PAT, augmente le nombre d’intervenants et de stagiaires pour répondre au nombre sans cesse croissant de jeunes intéressés ( 90 inscrits et 50 en attente en 2001), reçoit des contributions financières récurrentes du ministère de l’Éducation, Petro-Canada et la Fondation de la commission scolaire, en plus de diverses initiatives d’autofinancement. Madame Morin va s’impliquer dans la fondation du Regroupement des organismes communautaires de lutte au décrochage(ROCLD) et accroître la participation de Je Réussis à la campagne de financement de Centraide.
2006
Le 1er mai 2006, Pierre Roy succède en tant que principal dirigeant de Je Réussis et de la Société Ressources-Loisirs de PAT au centre communautaire Roussin, à Maurice H.Vanier, qui prend sa retraite après vingt-trois années à la direction générale. Cependant, ce dernier demeure au conseil d’administration comme secrétaire. Le 1er juin 2007, Nathalie Gagnon, bachelière en psychologie, succède à Lucie Morin comme directrice adjointe. Madame Gagnon prendra la direction générale à l’automne 2011.
2007 à 2014
Entre 2007 et 2014, Je Réussis se transforme significativement pour s’adapter constamment, tant aux demandes des écoles qu’aux initiatives de son équipe d’animation. Ainsi, des activités intégrant une approche orientante sont intégrées aux différents programmes et un volet études et sport est créé. À l’été 2009, dans le cadre du projet VERTiges sur les toits du Musée, le musée de la civilisation de Québec dédie le jardin du matin à Je Réussis « Ce jardin rappelle aussi aux plus jeunes les possibilités de la réussite à l’image de l’œuvre de Je Réussis – Organisme communautaire de soutien à l’élève et aux parents (Montréal) qui donne force à la persévérance pour contrer le décrochage scolaire. » L’organisme devient aussi un milieu d’accueil incontournable pour les futures professionnelles de l’intervention. Ainsi, la directrice et les intervenants accompagnent chaque année une dizaine d’étudiants des cégeps et universités de la région Montréalaise.
2011
À l’automne 2011, la fondation Arts-Études se joint à Je Réussis afin de bonifier l’offre de service aux jeunes du secondaire. C’est alors que des cours de chants, de guitares et d’arts visuels sont offerts aux jeunes par la fondation afin de monter sur scène, à la place des arts avec des artistes connus. De son côté, Je Réussis concentre son intervention sur le soutien scolaire et le suivi psychosociale.
Dès leur création en 2011, Je Réussis s’implique dans les journées de la persévérance scolaire à Montréal. Ces journées ont pour but de rappeler l’importance de la persévérance et de la réussite scolaire des jeunes. À cet effet, Je Réussis organise chaque année plusieurs activités, dont le Déjeuner de la persévérance scolaire à Pointe-aux-Trembles et Montréal-Est. Cet événement réunit, le temps d’un déjeuner, tous les acteurs locaux préoccupés par le décrochage scolaire.